
Nous sommes tous confrontés aux effets collatéraux de la pandémie du Coronavirus. Notre bien-être psychologique est mis à rude épreuve. Cette crise est l’occasion de mieux connaître nos besoins et d’y trouver nos leviers au bonheur. En voici trois qui ne manqueront pas d’égayer nos journées.
La force du contact humain
Les distanciations physiques, le télétravail, la fermeture de nombreux lieux de rencontre nous éloignent les uns des autres. Ces décisions sont nécessaires pour faire face au coronavirus. Pourtant, pour notre santé mentale, nous avons besoin de contacts physiques. Au sein de notre foyer, ne minimisons pas le pouvoir d’une accolade. Les animaux de compagnie ont aussi la force de combler ce besoin si primordial à l’homme. Tout en respectant les recommandations sanitaires, ne créons pas de distanciation sociale.
Quand on a le moral en berne, on peut avoir tendance à s’enfermer dans notre grotte. Bien que ce ne soit pas toujours facile, faisons l’effort de créer du lien. Discuter avec notre boucher ou un téléprospecteur n’est pas anodin, car parler à des êtres humains fait du bien. Usons des moyens de communication modernes pour garder contact avec nos proches. Parler, se confier à nos amis, nous aidera à alléger le poids de nos sentiments. Renforçons nos amitiés, non pas en ayant une belle liste d’amis sur les réseaux sociaux, mais en ayant de vrais amis. Même si ceux-ci ne se comptent que sur les doigts d’une main, ce sont eux qui nous remonteront le moral. Bien entendu, pour vous détendre de tout le stress ambiant, rien ne vaut un bon massage à Paris (si vous êtes de la capitale).
Les effets guérisseurs de la nature
Les habitudes de bon nombre de personnes ont été bouleversées avec la Covid-19. Nous n’avons plus les mêmes divertissements, nous ne faisons plus les mêmes balades. Le premier confinement a mis en valeur notre besoin d’être proche de la nature. Certains pour cela utilisent la technique du Yoga. Nous avons profité de nos sorties quotidiennes d’une heure autour de chez nous. Nous nous y sommes habitués. Un an après, continuons à prendre le temps de sortir de chez nous. Respirer l’air frais et profiter des rayons de soleil est bon pour le moral.
Le jardinage est un antidépresseur naturel, alors pourquoi ne pas en abuser ? Dans notre jardin ou même dans notre appartement, nous pouvons planter des légumes et des plantes aromatiques. Les voir grandir nourrit notre fierté. Les manger alimente notre joie. En bonus, la terre contient un antidépresseur appelé le Mycobacterium vaccae. Le contact avec cette bactérie stimule notre production de sérotonine, l’hormone du bonheur.
Le réflexe de la pensée positive
La crise sanitaire nous pèse et les informations sont plus alarmantes que rassurantes. Regarder les actualités à longueur de journée crée en nous des schémas de pensées négatifs. Pour contrebalancer cette tendance, nourrissons notre esprit de pensées positives. Ce n’est pas être dans le déni, mais c’est une simple acceptation de la réalité. En nous tournant vers des pensées qui nous font du bien nous ne laissons pas les situations stressantes nous dominer.
C’est à nous de donner cette énergie optimiste à nos journées. En s’arrêtant et en se demandant « qu’est-ce qu’il y a de beau dans ma vie en ce moment ? », nous changeons notre schéma mental. Cette question peut éveiller en nous des émotions telles que la fierté, la joie, la reconnaissance, l’espoir, etc. Une gamme d’émotions indispensables en ces temps moroses. Apprendre à penser positif est accessible à tous.
Cette pandémie nous invite à un retour aux fondamentaux. Il y avait une vie avant que naissent les cinémas, les restaurants, les complexes hôtelier… Les gens de cette époque étaient-ils plus malheureux ? Ou au contraire savaient-ils trouver leur bonheur à un meilleur endroit que notre société moderne ?